Nous les avons invités à dîner à la maison, repas composé d’une " pulenta " (polenta à la farine de châtaigne), avec œuf au plat, " brocciu " (fromage frais au petit lait de brebis chauffé), et " figatellu " (sorte de saucisse au foie de porc).

Dans l’assiette : pulenta (haut gauche), œuf, brocciu (en bas à gauche) et figatellu (en bas).

Remarque : la recette de la polenta sera décrite prochainement.

Le soir nous sommes à nouveau réunis devant des assiettes… un couscous, qui n’est pas traditionnel de Corse, comme chacun le sait, mais d’Afrique du Nord. C’est un plat qui devient assez habituel en repas de fête, ce qui montre l’influence sur notre table des fortes migrations depuis l’Algérie, le Maroc, la Tunisie à partir des années 1960 et plus.

Lundi matin visite d’une partie de la ville d’Ajaccio. A midi repas à la cantine du lycée Fesch… Nous tombons sur la journée du Hamburger. L’emblème de la cuisine Américaine qui fait bien pâle figure vis à vis du couscous précédent ou du repas Corse du samedi soir !

Ajaccio vu du chemin des crêtes.

À 18 heures nous sommes invités à une réception d’accueil par la mairie d’Ajaccio. Nous y sommes bien reçus. La presse nous y attend pour quelques précisions sur nos travaux et réalisation. Lire " Corse Matin " du jeudi 30 mai 2002. Nous y rencontrons d’autres professeurs Italiens et Roumains préparant eux aussi un projet Comenius.

Avec les Roumaines nous ferons une randonnée sur les hauteurs d’Ajaccio (chemin des crêtes) qui permet de voir depuis les montagnes environnantes, la ville sous divers angles et aspects.

Ensuite nous visitons la propriété de campagne de la famille Bonaparte, " i Milleli " oliveraie à proximité d’Ajaccio que la municipalité est en train de nettoyer (désherbage, élagage). Après une longue période d’abandon, de nouveau les oliviers sont taillés et les olives récoltées.

Simona (à gauche) et Viorica sous la maison Bonaparte, près d’un olivier plusieurs fois centenaire.

Mercredi visite d une pâtisserie à Petreto (excellents canistrelli), de la cave viticole " COURRÈGE " (ci-contre à gauche) et d’un site archéologique.

Filitosa, site archéologique très intéressant, est à peine à une soixantaine de kilomètres d’Ajaccio, mais avec beaucoup de tournants au goût de nos collègues…

Ci-contre à gauche, une statue de menhir armée.

Le jeudi nous faisons une randonnée en montagne, près de VERO, un petit village à seulement une vingtaine de km d’Ajaccio.

Nous étions déjà à 995 m d’altitude, au pied du "  Sant’Eliséo " qui culmine à 1271 m.

De là on découvre des vallées fortement encaissées, fermées par des cols pas toujours praticables, et des montagnes pointues, aux flancs abruptes accolées les unes aux autres. Ce qui permet une bonne compréhension des difficultés d’échanges et de transport entre les vallées (difficulté de développement du commerce).